Toutefois, la centrale chrétienne compte veiller, à ce que la déclinaison, dans le futur projet de loi, des principes énoncés le 5 mars en mode plus opérationnel « respecte l’esprit des ANI (accords nationaux interprofessionnels) rédigés par les partenaires sociaux après des semaines de négociations et s’opère au bénéfice réel des travailleurs. »
Si la CFTC ne « rejette pas » le choix de la ministre pour compte personnel de Formation (CPF) « activable sans aucun intermédiaire et abondé en euros plutôt qu’en heures », elle tient à ce que leur concrétisation conduise « à une égalité d’accès aux droits et, au final, à une montée effective en compétences des travailleurs »
De même, bien qu’elle conçoive « l’élargissement des pratiques et acteurs de la formation », elle rappelle « les deux garde-fous à même d’encadrer positivement ces nouvelles pratiques et nouveaux acteurs : la régulation du système dans son ensemble et l’accompagnement des bénéficiaires de la formation. » Un rôle qu’elle estime revenir notamment aux partenaires sociaux appelés à siéger au sein de l’agence France compétences où il s’agira de « réguler le « marché » de la formation, ses prix notamment. »
Béatrice Delamer, Centre Inffo